PAYSAGES
FRAGMENTS de PAYSAGES
Peintures : Cire et pigments sur toile / ou bois.
Réalisation : 2006 jusqu’à aujourd’hui
Mettre en lumière la beauté et la fragilité du monde naturel, un rappel de l’importance de le préserver et une invitation à contempler. Ces paysages évoquent des réminiscences, notamment des paysages dunaires et flamands, qui sont traduites en dynamiques essentielles. Le geste est guidé par une pensée intuitive, mais il requiert une maîtrise ( presque ) totale; la cire liquide impose une prise quasi immédiate.
La tension entre spontanéité et contrôle est au cœur du processus créatif. cette tension est palpable elle traduit une concentration extrême et une économie de mouvement.
Ce travail repose sur une dichotomie : d’un coté, la lenteur de la cire en mouvement, de l’autre, l’urgence d’agir avant que la matière ne durcisse. Une matière qui devient un outil offrant des possibilités de représentation et d’expérimentation. Le fait de peindre au sol place l’artiste dans une relation physique avec la toile. Cette approche permet d’embrasser le flux naturel, tout en orchestrant ses mouvements. La gravité devient également un partenaire artistique, le va-et-vient des vagues de cire liquides captent des instants de transition qui progressivement se figent. L’ immobilisation finale fige un moment précis, une émotion ou une énergie, tout en préservant l’impression de mouvement.
Une cartographie intérieure de paysages.
PAYSAGES AGITéS
Photos numériques
Réalisation : 2006 jusqu’à aujourd’hui
Dans ses photographies, Johanne capte des fragments de paysages fugaces, comme des bords d’autoroute, où la rapidité et le flou transforment la réalité en abstraction. Ces images sont des instantanés de mouvements-arbres agités, oscillations d’herbes et de branches-figés dans un moment où la nature, en constante mutation, devient hypnotique.
Ces prises de vue, réalisées avec un téléphone portable, traduisent une volonté d’enregistrer ce qui disparaît, une tentative de retenir l’éphémère. En les retravaillant numériquement, elle prolonge cette transformation/ les calques et les déformations virtuelles ajoutent des strates qui évoquent la texture de ses peintures à la cire.
Ainsi, ses photographies ne sont pas seulement des témoins du réel, mais des espaces picturaux où le paysage, saisi dans son agitation, devient une nouvelle forme de matière artistique.
Coécrit par Christelle Gadenne et l’IA